Les entreprises de l’ESS à l’épreuve de la crise
L’UDES consacre une large partie du nouveau numéro de sa revue ACT’ESS aux conséquences économiques et sociales de cette crise sanitaire inédite et à la place de l’ESS dans la relance. Un dossier est dédié à la future loi Grand âge et autonomie – très attendue par les professionnels de l’aide et des soins à domicile et du secteur social et médico-social – qui doit répondre à un défi majeur, celui du vieillissement de la population française.
Des acteurs de premier plan prennent également la parole dans ce nouveau numéro. Ainsi, la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, Élisabeth Borne répond aux questions de l’UDES sur les mesures de soutien à l’emploi des jeunes notamment et la place des employeurs de l’ESS dans les prochaines réformes menées par son ministère.
La secrétaire d’État chargée de l’économie sociale, solidaire et responsable, Olivia Grégoire évoque quant à elle dans un grand entretien sa feuille de route ainsi que les mesures de soutien dédiées à l’ESS lancées par le Gouvernement dans le cadre du plan de relance.
« Plusieurs milliers de structures sont menacées de disparition, notamment dans le sport, l’animation, le tourisme social et la culture, et un tiers des entreprises associatives redoutent de devoir supprimer des emplois.
L’UDES plaide notamment pour un fonds d’investissement dédié et transversal doté en fonds propres et quasi fonds propres afin de répondre aux besoins urgents de ces entreprises et de garantir leur pérennité.
Le Gouvernement semble y venir progressivement.
En première ligne dans la lutte contre la Covid-19, les entreprises du secteur social et médico-social ainsi que les professionnels de l’aide et de l’accompagnement à domicile doivent également bénéficier d’un soutien accru. Ils jouent un rôle essentiel dans la gestion de la crise actuelle, mais sont également des acteurs clés pour répondre aux enjeux liés au vieillissement de la population, à condition que l’attractivité de leurs emplois soit renforcée.
Dans un contexte économique et social plus qu’incertain, gageons que les pouvoirs publics comprennent la nécessité de faire d’abord le choix de soutenir des entreprises œuvrant pour l’intérêt général et la transition écologique« .
Hugues Vidor, président de l’UDES (extrait de l’éditorial paru dans le n°4 d’ACT’ESS