Les employeurs de l’aide à domicile en colère
Les quatre grandes fédérations d’employeurs de l’aide à domicile (ADMR, Adédom, Fnaafp/CSF, UNA) estiment que le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2021 envoie un très mauvais signal, celui d’une branche autonomie sans moyens budgétaires pour l’aide à domicile.
Déjà très inquiètes quant au report de la date de programmation de la loi Grand-Âge Autonomie, les quatre fédérations nationales de la branche du domicile ne décolèrent pas après la lecture du PLFSS 2021 qui crée la branche autonomie… mais néglige les services d’aide à domicile et leurs salariés.
Pire, il revient sur les engagements de revalorisation salariale pris par le gouvernement en début d’année. Un véritable contre-sens par rapport aux ambitions répétées de « virage domiciliaire », de « virage ambulatoire », et de « virage inclusif ».
C’est un mépris à l’égard des Français qui souhaitent vivre chez eux, qu’ils soient âgés ou en situation de handicap, des proches aidants qui ont besoin d’être relayés, et c’est insultant pour les intervenants à domicile qui ont tant donné au plus fort de la crise COVID.
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José Orsini, président de la fédération ADMR des Hautes-Alpes :
« Nos salariés méritent une revalorisation des salaires, une reconnaissance des métiers.
Des difficultés de recrutement pourraient nous obliger à ne plus intervenir sur certains territoires.
Nous souhaitons continuer à intervenir partout, pour tous ! »
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