Conférence sociale : l’UDES défend 50 propositions pour accompagner les nouveaux gisements d’activités et d’emplois

Avec 223 000 organisations employeuses et 2,3 millions de salariés, l’économie sociale et solidaire (ESS) représente 10 % de l’emploi total en France. Le secteur, qui s’est montré plus résilient que d’autres dans la crise économique, est également un acteur central de la nouvelle économie à forme collaborative, numérique, circulaire, notamment dans l’économie des services aux personnes. Dans le prolongement de sa convention nationale, qui s’est tenue le 1er octobre dernier sur ces thématiques, l’UDES participe activement à la conférence sociale du 19 octobre et met sur la table plus de cinquante propositions.
Transition énergétique. L’UDES souhaite la mise en place d’une fiscalité incitative avec notamment une TVA réduite pour les produits issus de l’économie circulaire. 
 
 
Sécurisation des parcours professionnels. L’UDES défend un compte personnel d’activité (CPA) prioritairement axé sur la facilitation des mobilités professionnelles et la conciliation des temps de vie et bénéficiant à un large public, dont les personnes exerçant des responsabilités associatives et mutualistes. La mise en œuvre de ce dispositif ne doit néanmoins pas générer de nouvelles contraintes pour les employeurs.
 
 
Mutation du travail et révolution numérique. L’Union souhaite que soit reconsidérée l’organisation du travail et les modes de management en fonction des évolutions induites par le numérique. Ainsi l’UDES souhaite modifier la législation pour sécuriser le forfait-jours en tant que cadre juridique le mieux adapté aux nouvelles modalités d’organisation du travail résultant de la transformation numérique : son recours doit se faire sans risque juridique pour l’employeur et dans le respect des impératifs de santé au travail.
 
 
France industrielle et transformation numérique. L’UDES soutient un modèle de développement industriel et de transformation numérique synonyme de développement des territoires et de l’emploi local. L’Union souhaite ainsi promouvoir des projets de revitalisation industrielle territoriaux en s’appuyant notamment sur les PTCE (pôles territoriaux de coopération économique). Par ailleurs, ces nouveaux modèles économiques doivent se fonder sur une approche coopérative avec une dimension participative forte.
 
 
Source : Udes