Les parlementaires haut-alpins et l’ESS
En plus de leur participation aux commissions permanentes, les parlementaires peuvent s’inscrire à tous les groupes d’études qui les intéressent. Pascale Boyer, à l’Assemblée nationale, et Jean-Michel Arnaud, au Sénat, sont membres des groupes d’études dédiés à l’ESS. Un choix qui témoigne de leur intérêt pour cette économie essentielle au département des Hautes-Alpes.
Les groupes d’études sont constitués à la demande des parlementaires pour assurer une veille juridique et technique sur des questions trop spécialisées pour faire l’objet d’un examen suivi par les commissions permanentes.
Les présidences de groupes d’études sont réparties entre les groupes politiques qui désignent ensuite leur président.
A l’Assemblée nationale, le groupe compte 56 membres dont la députée LRM des Hautes-Alpes Pascale Boyer. Il est présidé par la députée LRM des Bouches-du-Rhône Anne-Laure Petel.
Au Sénat, le groupe a tardé à se (re)constituer suite aux élections de septembre 2020. Il compte 19 membres. La présidente est Florence Blatrix-Contat, sénatrice PS de l’Ain. Jean-Michel Arnaud, sénateur union centriste des Hautes-Alpes, en est le vice-président.
Bien que les groupes d’études parlementaires n’interviennent pas directement dans la procédure législative, les acteurs de l’ESS des Hautes-Alpes peuvent (doivent) informer – directement ou via l’Udess 05 – leurs élus nationaux sur les enjeux et les problématiques qu’ils rencontrent dans le développement de leurs actions.
Un succès pour l’Udess 05
L’engagement de deux élus (sur trois) à travailler au Parlement sur les questions relatives à l’ESS est une satisfaction pour l’union départementale dont la mission première est de faire connaître l’économie sociale et solidaire, son importance qui se mesure notamment en entreprises, en services et en emplois créés avec et pour les habitants.
Un succès qui complète celui obtenu, il y a quelques semaines, auprès de la Préfecture : l’Udess 05 est désormais invitée à participer à la réunion bimensuelle de la cellule économie créée par la préfète en 2020 dans le contexte de crise sanitaire.
Au-delà de ces marques concrètes de reconnaissance, l’Udess 05 veut convaincre les élus que l’ESS est en capacité d’apporter des réponses aux besoins économiques, sociaux, et environnementaux des territoires.